đŸ“· ClichĂ©s 36 Vrac âœ…

En vrac et Back Trip

All the people who disliked these pictures… I don’t know who they are… 😉 But i will find them and I will kill them… – Vous voyez ce que je veux dire ? ou pas ?

Photos non classées, sorties de mon Facebook

Last train home. Seligman 66
Eruption de baisers – Naples
Smoking at the Tate moderne Galerie 2011
Pas content
Des travaux chez Albert
Les passants du pont
La famille Kodak
Little Munch
Flouvrisis
Il y en a toujours un qui reste seul Ă  la sortie des meetings
La grande Ă©chelle de Ledru-Rollin
Voir en rouge
Austerlitz, Ă  nous les petites anglaises : 1 – 0
Vanité
Celle lĂ , se voit bien !
Le responsable de la marée

Je ne peux pas mettre toutes celles du 1er novembre ensemble, alors autant les diluer au grĂ© des saisons qu’il n’y a plus. 
Celle-là aussi, je pourrais y placer cette citation que j’aime tant :
« Tu trouveras dans les forĂȘts plus que dans les livres. Les arbres et les rochers t’enseigneront les choses qu’aucun maĂźtre ne te dira. »
Mais bon, je trouvais ce petit mot secret un mois de fĂ©vrier, adressĂ© Ă  je ne sais qui, comme quoi l’on y pense souvent Ă  la faucheuse. 
Dans les cimetiÚres parisiens, ne sont plantées que des essences forestiÚres. 
Je ne sais pas pour vous, toutefois je me doute parfois. 
Chaque nuit, depuis une annĂ©e, dans mes rĂȘves, c’est le dĂ©filĂ© des miens, 
de ceux qui ne sont plus lĂ  le jour et que je retrouve Ă  chaque fois que je ferme les yeux.
Beaucoup d’entre nous ne savent ou ne croient pas qu’il y a un au-delà. 
Il n’est pourtant pas sorcier d’imaginer que l‘esprit et l ‘ñme continuent ce chemin, laissant derriùre soi ce cadavre que la vie ne viendra plus animer.
Il deviendra potasse ou cendre, ça c’est certain. 
On ne devrait parler de la mort qu’à la fin de l‘automne, lorsque le jus du vĂ©gĂ©tal rentre dans la terre jusqu’au retour de la lumiĂšre. 
A vrai dire le contact avec elle qui vient et eux qui sont, semble plus ou moins conscientc. À un moment rien ne pourra plus retenir celle-ci. La vessie se relĂąchera, l‘on gagnera quelques centimĂštres Ă  croire que l ‘on passe sa vie tellement courbĂ©, serait-ce uniquement la gravitĂ© qui nous pousse Ă  nous pencher vers la terre. 
Les ongles et les cheveux continueront de pousser un petit temps mais l’on ne sait pas bien.
Les organes avaient déjà commencé un retour sur soi. 
En revisitant mon passĂ© sur un lit, atterri lĂ , un Ă©tĂ© dans l’attente de l’agonie, j’ai pendant de longues journĂ©es remis en conscience chaque ĂȘtre vivant que j ‘avais rencontrĂ© dans ma vie. En partant des gens autour de moi, puis les voisins, l‘immeuble, puis celui d’en face, le quartier, lâ€˜Ă©cole et chaque jour sur ce lit oĂč des milliers d’hommes Ă©taient passĂ©s avant moi, oĂč mon odeur se mĂ©langeait Ă  la leur, les jours passaient plus courts que les nuits de douleurs d’un mal qui ronge le corps. Alors qu’en principe c’est dans la nuit qu’il se rĂ©pare, les journĂ©es de 6/7 heures, oĂč le dĂ©sir n’est plus, le dĂ©filĂ© de toutes mes connaissances revenait en cortĂšge, 
le comptage s’organisant de par lui mĂȘme chronologiquement, de tous ceux que j‘avais rencontrĂ©s avant d ‘entrer dans cette chambre. 
Quelle Ă©trange expĂ©rience…
On ne guérit que de la maladie, on ne guérit pas de la mort qui vient. 


Enfin, une fois de plus, une nouvelle chance m‘a Ă©tĂ© offerte. J‘ai quittĂ© ce lit sans pouvoir l’oublier.
Les soignants si proches et si bienveillants dans ce genre de service,
pour ainsi dire palliatif, me semblaient trop vivants pour que j ‘identifie avec eux. 
Leur prĂ©sence bien que rassurante m’était comme Ă©trangĂšre, comme si nous n’habitions plus le mĂȘme monde. 
Dans ces derniers moments lĂ -bas, mĂȘme sans crier fort, la phobie est omniprĂ©sente, la peur est partout tout autour. 
Elle vient aussi de cet intĂ©rieur qui ne songe qu’à trouver un tout petit espace pour respirer encore et encore sans trop souffrir, car cette souffrance aussi se fait parfois petite comme sachant que, si elle est trop gourmande, elle aussi n’aura plus prise et devra partir vers un ailleurs
 
Pour finir ce paragraphe sur une note estivale, j ‘ai l ‘impression d ‘avoir Ă©tĂ© si proche de mes dĂ©funts de l ‘autre cotĂ© de la porte, que celle-ci n ‘est pas complĂštement refermĂ©e. Cette nuit encore, dans mon sommeil, nous nous retrouverons et ferons tout un tas de choses ensemble…
Cette ouverture est dans les deux sens.
Plusieurs autres expĂ©riences de vie m ‘ont fait vivre ce genre d’étrange voyage aux limites de l’ultime royaume.
Un jour viendra oĂč je ne pourrai plus l’écrire, alors je devrais lâ€˜Ă©crire sans doute…
Le vieux bourge et sa mĂšre
Thierry un Potùgé
La veuve d’Auber en plein dĂ©collage…
Suspension-trait d’union
Stephana
HarryBoy
Spring is back
La fille SĂ©ville
RĂ©flexion
Gondolnoir
Eglise Saint-SĂ©verin

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