Journée mondiale du Refus de la MisÚre: Le 17 octobre
Expos
La grande premiĂšre a eu lieu Ă lâEglise Saint-Leu Saint-Gilles de Paris en Janvier 2014 et a durĂ© plusieurs mois, tout un hiver. Un lieu idĂ©al et osĂ© Ă la fois. Ils oeuvrent Ă©normĂ©ment pour les exclus de la rue. Puis lors de la longue tournĂ©e en salle d’ABDM: il y a eu Questemebert en Bretagne avec un duo cinĂ©ma et exposition « arrĂȘt sur image ». Le Grand Palais pour le pilote du film, des expositions scolaires, auxquelles je nâai pas pu Ă chaque fois me rendre etc. etc.. Puis lĂ , un ami bĂ©nĂ©vole de la Croix Rouge de Bourg la Reine en 2017 mâa sollicitĂ© et nous lâavons fait. Ă nouveau, lâexpo et le film : Au Bord Du Monde. Il est Ă©vident que je ne fais pas valoir de droits, et que si je gagne de lâargent avec la vente dâune image, je redonne cela systĂ©matiquement. Jâappelle cela participer. Il nây a pas non plus de buffet. Ce choix dâimages est restĂ© aux mains de la Croix Rouge et a circulĂ© localement dans ce dĂ©partementâŠ
Projections
« Les Autres » 25 e Festival de Visa pour LâImage 2013 et au 9 e Angkor Photo Festival : https://www.2e-bureau.com/wp-content/uploads/2020/11/dp_ANGKOR_PHOTO_FESTIVAL_2013_fr.pdf (70 images)
Cette série: http://www.agence-lepictorium.com/Pictorium/categories/1090522586?fbclid=IwAR2YertrG0NGAaIFlDmp6yo46Qgv9dixUFePLHKeOntwj_wJXL1Z6rjnRBY
…
Le 17 octobre : Exposition de photographies de la Croix Rouge de Bourg-la-Reine (Octobre 2017). Cette exposition est offerte Ă la Croix Rouge et devient itinĂ©rante en interne et en externe, grĂące au service de communication de la Croix Rouge & la Ville de Bourg-la-Reine. En partenariat avec l’ Agence Le Pictorium
(Texte de 2017 en cours d’Ă©criture) – texte de prĂ©sentation de la sĂ©rie en 2013 : – « LES AUTRES » – Depuis lâannĂ©e 2009, je vais Ă la rencontre de ceux que lâon appelle les sans-toit-stable, tentant ainsi de mettre un peu de lumiĂšre sur la misĂšre urbaine parisienne. La premiĂšre image de ce sujet est le portrait dâune femme africaine qui a vĂ©cu quelques semaines sur un banc de lâavenue Foch. Je me suis dit, la voyant lĂ , dans sa nuditĂ© et comme perdue, que quelque chose dâanormal se passait et que « le Boudu », ce vieux clochard que je croisais rĂ©guliĂšrement deci delĂ , avait bien changĂ©. En 2010, au cours dâun voyage en Hongrie, je rencontre le cĂ©lĂšbre pasteur GĂ bor IvĂ nyi qui oeuvre sur tous les fronts de la prĂ©caritĂ©. Il me posa cette question: âEt chez vous, comment ça va ?â. Je lui rĂ©pondis trop vite: âTout va bien !â De retour Ă Paris, je me dĂ©cide Ă lui envoyer une vaste carte postale moderne et rĂ©elle, tel un Ă©tat des lieux des rues de Paris, oĂč des hommes et des femmes de tous bords ont pris refuge, le plus souvent auprĂšs des monuments parisiens dont les lumiĂšres apportent un sentiment de sĂ©curitĂ© dans lâisolement redoutĂ© de la nuit. Je donne alors un angle dâapproche Ă cette vaste sĂ©rie dâimages de laissĂ©s-pour-compte en la nommant : « Les cloches des monuments ». La mĂȘme annĂ©e, quelques voyages Ă Calcutta et Bombay me rappellent quâĂ toutes les Ă©poques et en tous lieux, il y a eu et il y aura des indigents et des intouchables. En revenant, je constate que dans le pays oĂč jâai grandi, la situation est en train de changer. Des centaines dâhommes et de femmes dorment Ă©galement Ă mĂȘme le pavĂ©, errant comme des fantĂŽmes sur les talus, les quais, les trottoirs, les grilles de chauffage urbain, dans les stations de mĂ©tro, les tunnels, les bois et autres trous oĂč lâon peut se cacher pour survivre. Alors je me permets de renommer ce sujet: « Merde in France », expression que je prononce avec exclamation et interrogation. Sur le terrain, les proportions sont telles que probablement aucun observateur des causes sociales ne pourrait aujourdâhui analyser la situation avec justesse. AprĂšs trois annĂ©es de vadrouille nocturne, je livre une sĂ©rie non exhaustive de portraits saisis dans leur contexte, constituant ainsi un reportage que jâappelle Ă prĂ©sent: « Les Autres ».
« De toutes les idĂ©es prĂ©conçues vĂ©hiculĂ©es par lâhumanitĂ©, aucune ne surpasse en ridicule les critiques Ă©mises sur les habitudes des pauvres par les biens logĂ©s, les biens chauffĂ©s et les biens nourris. » Hermann Melville Redburn, son premier voyage1849
LĂ , dehors, il y a environ X individus, dont X % de femmes qui vivent dans lâespace public de Paris, rapporte le pĂŽle EpidĂ©miologie de lâobservatoire du SAMU social. Quel est le point de rupture ? Y a-t-il plus dâaddictions et de troubles psychiatriques que dans la population moyenne ? Ou bien ces personnes que je suis allĂ© voir chez elles, dans la rue, sont-elles M. et Mme tout le monde, eux, vous et moi, que la pauvretĂ© aurait amenĂ©s lĂ ? En rĂ©alitĂ©, je pense quâil nây a aucune rĂ©ponse toute faite qui ne tienne la route les concernant et que câest leur propre histoire, blessures et dĂ©mons qui les ont conduits lĂ . Certains, qui Ă©taient sans doute timbrĂ©s sont devenus fous, prenant ainsi refuge dans une vie coupĂ©e de liens affectifs et familiaux, assis des journĂ©es entiĂšres sur le bord de la route Ă regarder la bande humaine passante et affairĂ©e qui ne les voit plus. Quelques uns boivent, mais ce n’est vraiment pas ce qui les rĂ©unit sur le trottoir. Jâai rencontrĂ© des hommes et des femmes pour qui une paire de chaussures mouillĂ©es Ă©tait une catastrophe. Leur Ă©tat de survie favorise des formes Ă©videntes de rĂ©gression, mais tous ne se laissent pas aller Ă la clochardisation qui sâavĂšre ĂȘtre lâĂ©tape finale. J’ai remarquĂ© chez la plupart, de la douceur mĂ©langĂ©e Ă de la peur, des voix trĂšs douces, presque effacĂ©es, de la gentillesse et de l’humilitĂ© lorsque de l’attention leur est proposĂ©e. Je les ai pris en photo pour ne pas les oublier et je les montre afin que l’on ne sâhabitue pas. AprĂšs ces trois annĂ©es de maraudes, il mâest encore difficile dâimaginer et dâintĂ©grer ce que câest rĂ©ellement que de vivre sans jamais rentrer dans un chez soi, au chaud, se laver, manger Ă sa faim et ĂȘtre en sĂ©curitĂ©. Toutes ces nuits passĂ©es Ă leurs cĂŽtĂ©s mâont apportĂ© davantage de questions que de rĂ©ponses. Ă suivre 2017
Gabor, le MoĂŻse Hongrois: đ https://lamehumaine.com/2019/12/06/le-vent-dest/
đ https://www.francetvinfo.fr/culture/arts-expos/photographie/sylvain-leser-photographe-du-paris-des-sans-abri-a-l-eglise-saint-leu_3341809.html?fbclid=IwAR1BmPOIg0U0cVhe0StxXMKq2H-93Hb6mkXfcRoYHK7CedU51_ppux3ZTXA
đ https://lamehumaine.com/2019/12/03/lzr-clodographe/
đ https://lamehumaine.com/pro-bono-publico/?fbclid=IwAR1s3GRC3Q36lHaiMWSCjORZfQSLWb5cgNEKtHtZ0uWvW7mbdaweOcQSBVQ
đ LA MONTĂE DES MARGES, LibĂ©ration:
Trois pages:
Clic Nouveau lien internet vers le livre : https://www.cohen-cohen.fr/pages/detail.php?id=18
Publié
4 commentaires sur “đ· đ Expo Croix Rouge â ”